Programmation hors-normes, mêlant jazz de chambre, rock alternatif, installation sonore, chanson décalée, électro arty et spectacle pyrotechnique. Cette soirée, dans la prolongation logique des récentes 16e Musiques Innovatrices investira plein d’espaces de ce lieu exceptionnel.

En conjuguant réflexion sur les projets architecturaux et urbains et action culturelle dynamique, les Transurbaines ont pour ambition de refléter les nouvelles réalités de Saint-Étienne. Pendant deux semaines, du 8 au 21 juin, elles nous offrent l’opportunité de voir, de vivre la ville autrement. Et de la découvrir ou de la redécouvrir par les yeux des artistes, des créateurs qui se sont investis pour nous donner le meilleur d’eux-mêmes et faire de la ville une fête.  
Le programme (www.saint-etienne.fr) offre une multitude de propositions, qu’elles concernent l’architecture et l’urbanisme, le cinéma (Jonas Mekas, Michael Snow, etc), le théâtre, la danse, les arts visuels… et bien sûr la musique. Toutes vous incitent au voyage et à la découverte.

Petites miniatures sonores pour machines électro-bruitistes et instruments à souffles (trombone, flûte, saxophone, clarinette basse). Toute une poétique machinale.

Orchestre symphonique-électronique de poche qui improvise, stratifie, accumule jusqu'à saturation pour mieux brouiller les pistes.

Duo instrumental avec guitare, violon, électronics, batterie. Akira Sotoyama au jeu de percussion unique (batterie, djembé, balafon) a récemment rejoint  Kasper Tranberg et Pierre Dorge en concert privé devant l’empereur du Japon. Le guitariste et violoniste Tadahiko Yokogawa est le co-fondateur du groupe Meatopia. Il a joué en compagnie de Fred Frith, Iva Bittova, Youssef El Mejjad, Ferdinand Richard, Otomo Yoshihide et Haco.

Un Marcœur indélébile : huit albums, huit raretés qui brillent par l’audace du propos musical comme de ses textes, collages poétiques qui évoquent avec un humour mélancolique le monde comme il va ou ne va pas à travers de petites histoires bricolées avec brio. Voilà bientôt trente ans que Marcœur compose, écrit, arrange et bidouille des partitions musicales où, sous l’apparente cacophonie sonore, l’écriture se fait savante, brille d’une impertinence rare et salvatrice en ces temps de formatage musical. L’architecture de ses compositions musicales repose sur une déconstruction irrévérencieuse où se bousculent télescopages en tout genre. Marcœur a construit un univers musical qui oscille entre musique savante et populaire. Lui-même étant clarinettiste, saxophoniste, percussionniste, batteur et chanteur, rien n’est laissé au hasard dans ce labyrinthe où la partition de la batterie n’a rien à envier à celle de la guitare.

Résonance, alternance, brouillard de feu et de fumée, PATRICK AUZIER se joue de toutes ces formes aléatoires, minimalistes parfois, grandioses souvent. Entre rêve et utopie, il redessine l’environnement entre ciel et terre, entre eaux et nuages, dans un assourdissant et poétique déluge de couleurs.

C’est une colère, un abandon de soi que leur dicte le son. Comme une entité, un bloc, massif, ils produisent un événement, un mode vie, avec générosité, agressivité, lucidité, une façon de vivre ensemble et de partager. Leur musique, parfois violente est susceptible d’apprivoiser tous les publics, tant leur vivacité est réelle, leur poésie, présente. Le texte se joue du son, se cache derrière, vient prendre sa place devant, disparaît, toujours inattendu afin de tortiller nos émotions, déranger nos rêves sans jamais être politique ni politisé.

Alliance post-techno d'un DJ à l'univers minimaliste contemporain et d'un vidéaste aux images hypnotiques.