Né le 29 juillet 1956 à Saint-Étienne
 Études à l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne (1973-1977)
 Élève de Les SCOTT, André JAUME & Jacques HELMUS (saxophone), de Marie-Pierre DELCAUSSE & Robert DICK (flûte) et de Krishna GOVINDA (tablas)
 Saxophoniste et co-fondateur du groupe Les I (1979-1985)
 Membre du groupe Étron Fou Leloublan (1982-1983)
 Co-fondateur avec Ferdinand RICHARD du duo Bruniferd (1984-1998)
 Co-fondateur à New York du trio Zero Pop (1986-1994) avec le guitariste Mark HOWELL/ collaborations successives des batteurs: Ikue MORI, Jim MENESES, Evan GALLAGHER et Bruce GOLDEN
 Participation à Mécanium et Voyages Extraordinaires avec Pierre BASTIEN
 Co-fondateur, avec Daniel BROTHIER, du duo de saxophones Ni Trêve, Ni Relâche (1985-1992)
 Best Before trio fondé en 1999 avec le batteur Dominique LENTIN et le bassiste Paed CONCA
 Joue en solo depuis 1976. Musiques pour le théâtre, la danse et la vidéo
 A joué avec Nick DIDKOVSKY, Paed CONCA, Noël AKCHOTÉ, Christian ROLLET, Dominique REGEF, Jim O’ROURKE, Toshimaru NAKAMURA, Chris COCHRANE, Mat WAND, René LUSSIER, Doug HENDERSON, Lukas SIMONIS, Anthony COLEMAN, Jean MORIERES, Pascale LABBÉ, Tenko UENO, Sachiko M, HACO, Tetuzi AKIYAMA, Dan WARBURTON, Tom WALS ÊH, Philippe HERPIN, Fabrizio SPERA, Hans TAMMEN, etc.
 Concerts, festivals et tournées en Europe, en Amérique du Nord, au Japon et au Maghreb
 Directeur artistique des concerts ToTo N’aime pas la Soupe, du Festival des Musiques Innovatrices créé en 1987 à Saint-Étienne et des Concerts de Voyage à Marseille
 Producteur du label discographique SMI
 Collaborateur de la société de distribution phonographique ORKHÊSTRA et du Festival de Jazz de Rive-de-Gier

 BrunoMEILLIER « Onze Bonbons » (Orkhêstra) / « Rapt » (SMI) / « Recueil » (SMI) / « Solo Saxophone » (52ème rue Est)
 Bruno MEILLIER & Dan WARBURTON « Cho » (SMI)
 BEST BEFORE : 04/04/44 (SMI)
 Bruno MEILLIER & Noël AKCHOTÉ (SMI)
 Bruno MEILLIER & Toshimaru NAKAMURA « Siphono » (SMI)
 LE VASTE OCÉAN (SMI)
 ZERO POP “All The Big Mystic” (RecRec) / “Glows In The Dark” (RecDec)
 BRUNIFERD « Pas sages, secrets » (Stupeur & Trompette !) / « Un Putch Kitch » (NM CD) / « Bruniferd » (RecRec)
 ÉTRON FOU LELOUBLAN “43 Songs in 3 CDs” (Muséa) / « Les Sillons de la Terre » (Le Chant du Monde)
 LES I « les i » (Celluloïd) / « Dans l’Hémisphère Nord » (Le Chant du Monde) / « Ou Bien » (AYAA) / « 30 années d’agitation musicale en France » (Spalax)
 participation à divers albums et compilations (MEETING AT OFF SITE vol 1 / DÉBILE MENTHOL / Chritiane COHADE / EXQUISITE CORPSES / Pierre BASTIEN / Pascale LABBÉ / WAKAN / BUNT / POETIC SILHOUETTES… )

À l’alto essentiellement, Bruno Meillier s’approche des fantômes d’Abert Ayler ou de John Coltrane. Il réveille l’imaginaire en matière d’improvisation acoustique. Délicate et fouillée, sa musique passe par des cheminements sans certitudes, ce qui en fait tout le prix.
(S. Siclier/ Le Monde)

Échappant à la rigidité de l’écriture comme aux dérives de l’improvisation, travaillant son instrument au plus près, au plus juste, Meillier réussit à tracer des itinéraires souterrains entre les thèmes musicaux, les subtilités harmoniques et les évocations poétiques. On songe à une atypique musique de chambre, chaleureuse et exploratrice, jouée dans une chambre dont on aurait rasé les murs, point de départ pour un voyage inédit.
(R. Robert/ Les Inrockuptibles)

Des moments débridés peuplés de bruits et de sonorités distordues, un saxophone qui accroche, succèdent à des phrases plus lyriques, plus ludiques, c’est bien là tout l’enjeu de ce « Vaste Océan », rebondir sur ce qui se joue ici et maintenant.
(J. Denis/ Jazzman)

Bruno Meillier a toujours considéré la mélodie comme un des éléments possibles dans le jeu musical, ne voulant aucun interdit, aucune attitude exclusive, face à ce qui a fait son histoire, comme Ayler passant de la ritournelle à l’abstraction free la plus radicale.
(M. Henritzi/ Revue & Corrigée)

Le trio est soudé autour de Meillier, soliste inspiré. On pense aux enregistrements d’Ornette Coleman avec Izenzon et Moffett. Belle référence, maîtrisée, respectée, mais non clonique, revivifiée.
(P.H. Ardonceau/ Jazz Magazine)

Inlassable trublion engagé sur la scène des musiques innovatrices, Bruno Meillier a croisé le chemin de nombreux musiciens. Son analyse et ses impressions sur l’improvisation, les musiques électroniques ou l’état de la scène actuelle, forgée par des années de terrain est singulière. À contre-courant de toutes les modes, la pertinence de ses interrogations indique quelques pistes qui incitent à la réflexion.
(P. Robert/ Revue & Corrigée)

Meillier fait partie de la nouvelle génération d’improvisateurs. Après Braxton et la No-Wave, un sax solitaire part à la recherche de son âme.
(A. Petrini/ Libération)

Le jeu de Bruno Meillier tout de sobrété contenue, cherche d’emblée l’échappée, se joue des cassures rythmiques pour mieux se rendre léger, aérien, surprenant d’aisance. Le saxophoniste cultive les écarts de style, les fautes de goût, les incongruités, bref prend le risque de côtoyer l’impur. Cet impur, ces heurts, ces mariages contre nature font la richesse d’une musique inclassable et hors normes. Parfois y surgissent des pépites. Si vous vous sentez l’âme d’un chercheur d’or…
(L. Bouquet/ Improjazz)

Seul avec son saxo, Bruno Meillier aborde son travail sur l’instrument avec beaucoup d’intellectualité, sans toutefois en oublier la sensualité propre. Il élabore, à partir du collage de ses diveres compositions, un camaïeu où le saxo hachure, mélodie, strie, percute les sons. Étonnant et sensible.
(P. Arnaud/ Le Progrès)

Sa musique est un souffle, long ou court. Elle évolue entre fluidité et rugosité, construction et improvisation, richesse et dépouillement. Les morceaux de Meillier sont des poèmes qui se jouent de la pesanteur ou qui en usent avec délectation. Nous sommes entre ciel et terre, suivant un vol ou comprenant le poids de la terre. C’est un beau mariage entre fraîcheur et gravité.
(B. Yrhne/ Taktik)

 interview Improjazz 41, 01/98
 interview Peace Warriors 10, 01/99
 interview Revue & Corrigée 44, 06/00
 interview L’Agenda Stéphanois 195, 06/02